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Comment travailler en voyageant: 15 questions posées à Marie-Eve Drolet

par Sylvie Charbonneau
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travailler en voyageant Marie-Ève Drolet

C’est celle qui m’a donné un sérieux coup de pouce, lorsque j’ai commencé mon blogue Thé Vert & Chocolat: je n’y connaissais rien, au début, à la blogosphère et aux médias sociaux!  Mais Marie-Ève Drolet, elle, elle connaît ça!  C’est une pro et j’avais la chance qu’elle soit ma collègue de travail. On en a pris, des dîners, à brainstormer sur mon (futur) blogue et j’écoutais avec attention tous les trucs qu’elle me donnait. Je me considère chanceuse: j’ai eu un bien bon prof !

Ça faisait un bon bout de temps que je ne l’avais croisée, car Marie-Ève a choisi une voie qui en fait rêver plusieurs: travailler en voyageant. Elle a tout quitté ici au Québec et est partie s’installer au Nicaragua.  C’est là-bas qu’elle a mijoté un projet, qu’elle a lancé cet automne: Drolette, sa propre entreprise de stratégie web et de coaching en gestion des médias sociaux.

Quand je l’ai contactée pour lui demander une entrevue sur son expérience, pour la section JE M’INSPIRE  de mon blogue, elle m’a répondu : « Moi? … Tu sais, on dirait que je ne réalise pas encore tout à fait ce que je vis ici. Et là, tu veux raconter mon histoire! C’est spécial! »

Sa réponse m’a fait pas mal réfléchir. Je me suis demandé à partir de quel moment on a « le droit » de témoigner d’une expérience différente et d’un changement de vie ? Y a-t-il un nombre de semaines, de mois, d’années qui nous légitimerait d’en parler?  

Et si « oser changer », oui,  juste « oser »,  c’était suffisant ?

Si le simple fait d’essayer autre chose, de se « tester » dans un autre environnement, de quitter ses pantoufles et oser un autre chemin, c’était ça, le côté admirable et inspirant de l’affaire?

Peu importe combien de temps ça dure, l’expérience du changement est en soi un riche voyage intérieur. Et, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ce sont des histoires qui m’intriguent et me fascinent à chaque fois. 

J’ai demandé à Marie-Ève si elle était bien dans sa nouvelle vie, là-bas au Nicaragua, présentement.  Et, si jamais ça ne tournait pas comme elle le voulait, aurait-elle des regrets d’avoir fait ce grand saut ?  Elle m’a dit  « Je ne voudrais pas être ailleurs, Sylvie », et a parlé de l’importance de «suivre sa petite voix, qui jase fort en dedans ».

Alors, on commence ça, cette entrevue inspirante !


 Vider son logement, confier ses plantes à une amie et partir vivre en Amérique centrale…

Voyager Nicaragua

Marie-Ève, en décembre 2016, tu partais pour le Nicaragua, pour un voyage entre chums de filles. Onze mois plus tard, tu y es toujours: que s’est-il passé ?

Marie-Ève: Je suis tombée en amour avec un village du Nicaragua, Popoyo (juste le nom donne le goût d’y être, avoue!), en décembre 2016. C’est la première fois que je me sentais comme ça: bien et quasiment familière avec la place, dans un autre endroit que le Québec. J’aime le rythme de vie ici, les gens sont simples et authentiques. Le fait de vivre le moment présent, ici, est super super important.

Et parce que le village est en pleine expansion, tout est en développement, en train de se bâtir: on se sent comme si tout était possible ici.  Je ne suis pas encore résidente, mais j’aimerais le devenir.

Avant que l’on parle de ta vie là-bas, racontes-nous ce qui a mené à ton départ.

Marie-Ève: À l’automne 2016, mon amie Kim m’a demandé si j’avais envie d’aller visiter son copain au Nicaragua: il est propriétaire, avec son frère, d’un hôtel sur le bord de la mer à Popoyo, qui s’appelle Cafe  con Leche. J’ai dit oui, sans trop savoir où je m’en allais, mais le Nicaragua j’y pensais déjà depuis quelques temps.

C’est comme ça que, 2 mois plus tard, après un bon 3 heures de route dans la brousse tropicale du Nicaragua, on est débarquées du taxi devant le Cafe con Leche et l’océan Pacifique. J’ai vraiment eu chaud dans le coeur!  Le soleil réconfortant, les gens du Nicaragua avec leur sourire extraordinaire, le son des vagues comme musique de fond, y’avait quelque chose de spécial dans l’air.

changer sa vie au Nicaragua

Tu as eu l’impression d’arriver chez toi ? 

Marie-Ève: Oui! Pour vrai, la première chose que j’ai faite, c’est d’enfiler mes souliers de course et de partir courir sur les rochers sur le bord de l’eau. J’étais émue tellement j’étais bien à l’intérieur: comme un sentiment d‘être moi, mais à 100 milles à l’heure. Bon, j’avais pas mis de crème solaire et j’ai été rouge pendant 2 jours, mais wow! quel moment : je vais m’en souvenir toute ma vie.

Autre chose: il y a une petite communauté de québécois à Popoyo et c’est certain que ça aide à se sentir un peu plus comme chez nous. Et l’ambiance est chaleureuse, comme une ambiance de party de famille de temps des Fêtes, mais tous les jours!

Après, j’ai continué de découvrir Popoyo et plus je parlais avec des gens du coin plus je les aimais, plus je parlais en espagnol plus j’avais du fun, plus je me rendais compte qu’il se passait quelque chose, là ! Popoyo est tellement en développement qu’il y a un sentiment que tout en possible dans l’air! Quand je suis revenue au Québec, je me suis dit « laisses-toi expérimenter comment tu te sens et tu verras si ça reste ou si c’était juste éphémère ».

J’ai vite compris que ce n’était pas éphémère du tout. Ma vision de la vie avait changé. Plus de marche arrière, on dirait!

Tu sentais qu’une page de ta vie se tournait?

Marie-Ève: Je sentais que j’arrivais à la fin de ce que je pouvais accomplir dans mon boulot en marketing web chez Québec en Forme (qui a été mon « job de rêve » en sortant de la maîtrise en communication).   J’étais prête pour la nouvelle chose, pour le prochain projet de vie! Il y a une p’tite phrase qui dit qu’il n’y      a rien qui arrive pour rien … je commençais à le réaliser pour vrai!

Ton prochain projet de vie, d’ailleurs, c’en est un qui fait rêver beaucoup de monde: travailler en voyageant. Tu as lancé tout récemment ton entreprise de stratégie web et de coaching en gestion des médias sociaux, qui porte ton nom, Drolette. Cette idée d’entreprise, elle a germé à quel moment?

Marie-Ève: Quand je suis revenue au Québec, la première chose que j’ai faite a été de me chercher un partenaire d’affaires pour bâtir un auberge au Nicaragua. Je n’ai finalement trouvé personne. Ce qui était une bonne chose, parce que je me suis mise à chercher une alternative, je voulais trouver un moyen de vivre le rythme de vie du Nicaragua. J’ai donc travaillé tous les soirs après ma journée de travail chez Québec en  Forme, à monter un plan qui se tenait debout pour que je puisse vivre de mes moyens (et par bonus, de    ce que j’aime faire !) au Nicaragua. J’ai monté Drolette, qui est « moi » à mon compte, dans le fond. Drolette, c’est d’aider des petites entreprises qui ne savent pas trop comment s’y prendre avec leurs présences sur le web. C’est simplement de les rendre meilleurs dans ce qu’ils font pour rejoindre leurs publics, en mettant leurs efforts à la bonne place.

Comment travailler en voyageant

Donc, après être partie au Nicaragua quelques mois, tu es revenue quelques semaines, pour préparer ton déménagement là-bas. Tu quittais tout. Comment on prend ça, une décision comme ça ? 

Marie-Ève: Comment j’ai pris ma décision de déménager au Nica est assez spécial! Mon amie Marie-Michelle, la première à être venue me visiter, arrivait le 19 décembre, 2 semaines après mon arrivée au Nica. Je lui ai proposé une soirée de filles « on-prend-la-décision-si-je-reste ». On prévoit le nombre de bouteilles de vin que ca prend, l’important est de décider si je pars ou si je reste. Marie-Michelle était la meilleure personne pour me conseiller, elle est d’ailleurs une des piliers de mon nouveau projet de vie: c’est l’ancienne présidente de la Jeune Chambre de Commerce de Trois-Rivières (c’est là qu’on s’est connues) et elle me coache beaucoup en entrepreneuriat.

En extra, j’avais la chance d’avoir Marc, le patron du Cafe con Leche qui est resté avec nous pour cette  soirée:  c’était la meilleure personne-ressource que je pouvais avoir pour ce genre de décision!  J’avais un tas de questions: « Oui mais, comment je peux rester sans visa ? Comment ça fonctionne les assurances ici ? Et les hôpitaux ? ».  Marc était là pour répondre à tout.  Et c’est comme ça que j’ai pris la décision, le 20 décembre à 1h00 du matin, de rester!

Quand j’ai changé mon billet de retour, ils m’ont demandé ma nouvelle date de retour et j’ai dit spontanément le 20 mai, parce que je voulais être de retour pour le demi-marathon d’Ottawa (ma course pref!).

C’est dans mes 3 semaines de retour, en mai, que j’ai vidé mon appart, pris une bière (ou 2 !) avec tous mes amis proches, pour ensuite m’envoler pour le Nica… cette fois-là, sans ticket de retour.

Ça a dû être un 3 semaines intense! 

Marie-Ève: Oui, mais avant de venir au Québec,  j’avais déjà tout organisé pour pouvoir rester au Nica plus longtemps. J’avais aménagé une chambre à louer dans mon appart (pour payer une partie de mon appart, à distance) et entreposé la moitié de ma vie chez ma soeur. Même ma super bonne amie Geneviève s’occupait de vendre des choses sur Kijiji dont je me servais plus ou moins. Je voulais être à l’aise et avoir le choix de rester au Nicaragua, si ma décision me menait là. C’est ce qui est arrivé!

Cet événement m’a fait réaliser combien j’ai des amies en or. J’ai une amie qui s’occupait de mes plantes (et qui s’en occupe encore d’ailleurs, elle a une jungle chez elle a cause de moi), une qui passait faire des tournées chez moi voir si tout était beau et qui s’occupait de mes papiers d’impôts à distance.

changer de vie Marie-Ève Drolet

Faire un trait sur le rythme de vie « normal » : métro, boulot, dodo

As-tu eu des craintes, des doutes, ou étais-tu vraiment certaine du grand saut que tu t’apprêtais à faire?  

Marie-Ève: Les craintes et les doutes, ce sont les autres qui me les créaient ou qui pouvaient alimenter ceux que je ressentais, dans le fond de moi. En dedans, c’était clair comme de l’eau de roche, je suivais mon rêve. Je fonçais sans regarder en arrière.

Et c’est encore ce que je fais: j’avance! Tous les jours je me rappelle combien je suis chanceuse de travailler sur des projets qui me font capoter, en direct du Nicaragua. Je célèbre tous les petits pas en avant que j’ai faits, (que je fais) en gardant les deux yeux sur la balle.

Je te taquine ces temps-ci, en t’appellant « Miss-Drolet-qui-nage-dans-le-bonheur », mais blague à part, ça se voit que tu es bien avec ton choix et ton énergie est communicative!  À travers tout ça, dis-moi, il y a des moments plus difficiles que d’autres?

Marie-Ève: Je suis contente que tu me dises que je projette le bonheur, c’est vraiment le fun à entendre! Je me trouve chanceuse d’être ici! Mais, oui, il y a eu des moments un peu plus « roff » dans ce changement de vie.

Un soir en fin mai, mes parents étaient la pour m’aider à déménager mes choses de Trois-Rivières, pour les porter chez  ma soeur à Montréal. En prenant une bonne bière de micro, mon père m’a exprimé combien il trouvait difficile de ne pas savoir quand il allait revoir sa fille. C’est là que j’ai compris l’impact de ma décision sur les autres ; ce que je faisais vivre aux autres, à ceux que j’aime. J’ai trouvé ça difficile de savoir que je pouvais faire de la peine.  Je crois que le bout le plus difficile a été la compréhension de mon projet par mes parents, ma soeur et certains de mes amis… quelques uns ne comprennent pas nécessairement encore le choix que j’ai fait.

Sinon, une autre décision était de faire un trait sur un beat de vie « normal » : métro, boulot, copain, enfants, maison… tu sais quoi!  Je me suis demandée (et dans des moments de doute, je me pose encore la même question) : « Hey Marie, voudrais-tu vraiment ça, en ce moment? »  Et la réponse, c’est non.

Je ne voudrais pas être ailleurs, en ce moment.

yoga au Nicaragua

Nicaragua en voyage

travailler en voyageant au Nicaragua

Travailler en voyageant: journée typique à Popoyo

Ça fait maintenant presqu’un an que tu es là-bas, racontes-nous comment ça se passe! Tu fais quoi de tes journées? 

Marie-Ève: C’est rare qu’une journée se ressemble et c’est ce que j’aime! Mais grosso modo, voici ce qui reste constant: je me lève super-tôt, café, sortie dehors sentir le gros soleil, ensuite de 7h00 à 3h00 travail sur des projets web, écrire sur mes dernières histoires ici, puis, en fin de journée, yogaish de 10 minutes, et tońa (bière traditionnelle nicaraguayenne) ou soirée entre amis.

Pendant les 9 derniers mois, je travaillais au Cafe con Leche, en échange d’être logée et nourrie.

Maintenant, je travaille sur mon projet d’entreprise: ce qui me tient à coeur, c’est vraiment d’aider les gens à mieux utiliser le web pour leur petit hôtel ou entreprise.

C’est un « beat » de vie qui fait rêver! Comment t’es-tu ajustée à ton nouvel environnement ?    Je pense à la jungle, les bibittes, les scorpions… Et il y a aussi la langue! Comment tu composes avec ça ?

Marie-Ève: La langue je l’adore! Je l’apprends tous les jours. Je crois qu’avoir des conversations avec les gens d’ici, c’est une des choses que j’aime le plus. Et pour les bibittes, ma mère m’a toujours dit que les petites bibittes ne mangent pas les grosses!

Mais avec le bruit des singes hurleurs, et le son des vagues, je trouve que je ne peux pas avoir un meilleur environnement pour tapper sur mon clavier!

Il y a des choses qui te manquent?

Marie-Ève: Je me sens mal de dire ça, mais, pas vraiment. J’ai la chance de garder un bon contact avec ma famille et mes amis. Je travaille aussi avec mon meilleur ami sur un projet au Nica. Je crois que je suis née sans le gène du sentiment d’ennui. Rien ne me manque!

Tu as maintenant ton entreprise qui t’occupes beaucoup et je sais aussi que tu enseignes à distance la rédaction web pour le Cégep de Trois-Rivières. On t’imagine dans un décor paradisiaque, devant ton portable, en sandales, casque d’écoute sur la tête… c’est comme ça ? 

Marie-Ève: Ça ressemble pas mal à ça, oui! Tu pourras montrer les photos: je vous présente mon « bureau »!

Comment travailler en voyageant Nicaragua

voyager au Nicaragua hébergement

C’est un superbe environnement pour travailler, sûrement très inspirant ! Qu’est-ce que tu y prépares ces jours-ci, pour Drolette?

Drolette, j’y réfléchis déjà depuis 1 an. C’est comme si je repoussais toujours le “lancement”. Mais là, avec les projets web réalisés avec des hôtels du Nicaragua et des entreprises du Québec, je me sens d’aplomb. Le page Facebook Drolette est là. C’est juste le début. Je continue de développer plein de choses.

Ces derniers mois, j’ai travaillé avec mon premier public « test ». Mon premier client au Nicaragua a été le Cafe con Leche. Les 2 frères propriétaires m’ont dit Let’s go ma fille, fait ce que tu veux! J’ai pu tout tester. J’ai monté leur site web -que j’aime beaucoup en passant- j’ai vu comment il se positionne dans les moteurs de recherche, j’ai pu ajuster une tonne de choses dans leur SEO (search engine optimization), travailler sur leur identité visuelle et leur animation Facebook et Instagram. On a aussi fait un concours qui leur a apporté 1000 fans-de-voyage (donc « leur monde », pas n’importe qui, c’est bien important) en moins de 5 jours.

Ensuite j’ai fait, entres autres, le site web de Dom Lagacé, passionné du wakesurf qui voyage dans le monde pour coacher son sport. J’ai aussi fait le site web de Las Palmas, une auberge tenue par un couple des USA, qui ont le coeur sur la main. J’ai bien aimé faire le site web de MVC Ocean, une entreprise québécoise spécialisée en ingénierie sous-marine, tenue par 2 frères qui sont dévoués à fond dans ce qu’ils font.  On a travaillé fort leur position dans Google et ça fonctionne bien! Ils sont là quand on cherche dans Google sur leurs services. Un truc important ici, est que j’ai l’intention de travailler avec des gens qui ont le coeur à la bonne place, des gens passionnés par ce qu’ils font dans la vie.

Marie-Ève, si tu jettes un regard sur la dernière année, ton installation à Popoyo, ta nouvelle vie qui prend forme: Que vois-tu?   

Marie-Ève: Je vois une fille qui a décidé de vivre sa vie. Je fonce dans l’tas! Si quelqu’un m’avait demandé si j’avais les couilles de me partir à mon compte il y a 2 ans, j’aurais dit « Non, pas rendue là dans ma vie ».

Et là, ça s’passe, je suis dedans! Je peux travailler du Nicaragua, j’apprends, je vis pas mal d’expériences, je m’ajuste et j’avance. Je crois que si je n’étais pas passée par Québec en Forme, où j’ai pu tester tellement de choses en web avec une belle latitude, si je n’avais pas 8 ans d’expérience à aider plein de gens à devenir meilleurs sur le web (en échange d’une coupe de vin ou d’un tartare au Temps d’une pinte) je ne serais pas rendue là aujourd’hui.

Et si tu croises quelqu’un qui te dis « j’aimerais ça faire le changement de vie que tu as fait », ou « moi aussi je rêve de travailler en voyageant », que lui donnerais-tu comme conseils?

Marie-Ève: Je lui dirais: Concentres-toi fort sur ce que ça te dit de faire, en dedans. (Tsé la chose que tu te dis: cristi ça serait malade si je pouvais faire ca!).  Branches-toi sur ce potentiel de projet et développes-le: après ton travail, tu manges et tu embarques dans le développement de ton plan. Tu focuses fort et tu travailles fort. Tu prépares ton voyage avec un bon plan de match qui se tient debout. Tu fais ton sac. Tu swignes dans l’avion. Tu mets ce beau plan-là à exécution. Gardes-toi toujours bien branchée sur ton projet! Let’s gooooooo!

Merci pour cette belle jase Marie-Ève, ça donne vraiment envie d’aller visiter ton coin de paradis. Et on a hâte de découvrir les projets de Drolette !

Marie-Ève: Merci! Je célèbre toutes les petites victoires de Drolette et y’a pas une journée où je ne me trouve pas chanceuse d’être ici, c’est magnifique! C’est exactement où je veux être en ce moment. Merci, Sylvie, de m’avoir fait faire l’exercice de retourner en arrière un peu, ça me fait encore plus réaliser de ce qui s’passe dans ma vie!

surf Nicaragua


Comment travailler en voyageant 15 questions à Marie-Ève Drolet

Marie-Ève Drolet est entrepreneur freelance en coaching SEO et gestion des médias sociaux, et professeur en marketing web au CÉGEP de Trois-Rivières. 

Pour la rejoindre: marie@drolette.co  Trouvez-la aussi ici, et sur sa page Facebook Drolette .


Sylvie Tasse Sylvie

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1 commentaire

Daniel Gélinas novembre 9, 2017 - 8:12

Wow super inspirant. Merci et salutations à Marie-Ève… ça fait un boutte qu’on s’est pas vu !

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