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Se déconnecter

par Sylvie Charbonneau
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femme dans nature pour se déconnecter

Je suis peu présente sur le blogue en cette année 2021,  car, comme vous, j’ai été éclaboussée par la crise sanitaire et puis …
eh bien, tout cela m’a donné envie de me retirer dans mes terres (au figuré: ma «terre» estrienne est bien minuscule!) afin de mieux goûter au silence. 
Car il y a du bruit, bien trop de bruit, depuis les derniers mois, et c’est pas toujours joli.
J’ai donc choisi de mettre le piton à off sur l’assourdissant gazouillis des médias et des médias sociaux. 

Ce n’est pas une mince tâche, faire ça, quand on est «une fille de comms», une fille qui a oeuvré dans les médias bien des années, une fille qui a surfé avec délice (… un tantinet boulimique!) sur la plupart des plateformes.

nature se déconnecter

Se déconnecter: le difficile adieu aux médias sociaux

En 2019, j’écrivais ici à quel point j’aspirais à faire une vraie et totale «détox des médias sociaux».

 Eh bien, merci 2020 et 2021, c’est arrivé!

Pas la totale, pas la vraie-de-vraie, mais assez pour que cela change ma vie pour le mieux.

Le climat toxique sur les médias sociaux m’a amenée cette année à tourner le dos à tout cela et à y diminuer ma présence d’au moins 80%.  Je conserve un p’tit 20%,  je surfe à peine, d’un seul oeil, pas trop longtemps…

Et présentement, c’est ce qui me convient.

femme lac

Il ne faut jamais dire jamais, alors je ne me promets rien… mais je souhaiterais que ça dure, car ma vie «déconnectée» commence à beaucoup me plaire.

Moins de bruits. Moins de distractions. Plus de retours à mes plaisirs, à mes passe-temps, en mode plus lent, aussi.

 

Or, quand on tient un blogue, là est le dilemme

Se déconnecter, oui, mais…
Comment partager et faire connaître nos textes, nos contenus, nos recettes, sans être présente sur les médias sociaux?  Existe-t-on, sans les médias sociaux?
Ah, le dilemme…
Y’a pas de solution miracle. 

En «fermant le piton», en choisissant de me déconnecter un peu, j’ai dû accepter de perdre aussi un peu de visibilité pour le blogue.
Mais le beau côté là-dedans?
j’ai tant gagné en calme et en paix d’esprit…et préservé mon moral.
Et dans cette dernière année, c’est pas peu dire.
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déconnecter nature fleurs

Qu’ais-je appris en 2020 et 2021? (suite)

Je vous posais cette question en Janvier , il y a quelques mois: qu’avons-nous appris, personnellement et collectivement, durant cette dernière année?


De mon côté, je suis encore en mode réflexion.
Je discute avec plusieurs personnes autour de moi, sur le sens du mot «communauté», (un mot qui compte fort à mes yeux), et à tout ce qu’on lui a fait subir ces derniers mois.
Je suis préoccupée de ce qui arrive à notre «grand nous».

Notre «nous» a besoin d’amour et de sens
Les divisions, les querelles et les oppositions sont tellement mises en vitrine, partout, qu’on en arrive à croire que ce n’est que cela qui tisse les journées maintenant.
Que ce n’est que cela que nous sommes, toutes et tous.
Or, il y a tellement plus.

Des exemples d’entraide, de bonté, de générosité et de tolérance, sont là, tout autour, partout.
Ils sont là, mais on doit faire un effort pour les trouver et les partager, car, malheureusement, ils ne font pas la première page des médias.
Le portrait du «nous» qu’on nous montre,dans les médias, il est bien peu reluisant, plutôt pâle, et somme toute, cruellement incomplet.
Il manque tellement d’histoires, tellement de témoignages, tant de mots et de propos, qui sont inspirants, délicieux, touchants, enivrants, et surtout, porteurs d’espoirs.
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communauté amies groupe bonheur

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Et si nous devenions cette «première page» ?

Et si c’était aussi nous, la solution?
L’information que nous partageons a un impact sur les personnes près de nous, autour de nous.  

Je reste convaincue que se déconnecter (un peu ou beaucoup) est une bonne idée.

Mais pour le p’tit bout qu’on consentira à conserver «connecté», je me plais à rêver:

… Et si nous sommes plusieurs à mettre un plus fort accent sur des messages qui mettent en vedette l’entraide, la bonté, la générosité et la tolérance, pis «l’amour, crissss!» ?

 Cela pourrait créer des micro-changements, dans nos communautés à nous.

 

Dans cette période «en mode réflexion», où je me situe présentement,
je me dis que c’est sûrement quelque chose qui pourrait enrichir notre «Vivre Ensemble».

Car, ensemble, on peut toutes faire germer un peu plus d’espoir!

Sylvie image Tasse Sylvie


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